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12/01/2021
La gemmothérapie est une forme de phytothérapie qui utilise les tissus embryonnaires végétaux pour traiter certaines affections.
Qu'est-ce que la gemmothérapie ?
Provenant du latin "gemmae" qui veut dire "bourgeon", la gemmothérapie est une forme de phytothérapie qui utilise les tissus embryonnaires végétaux afin de soigner certaines affections.
Communément appelée « médecine des bourgeons », la gemmothérapie fait partie de la grande famille des phytothérapies, lesquelles proposent de prévenir et de traiter une variété de problèmes de santé à l’aide des végétaux. Du terme latin gemme, qui signifie à la fois bourgeon et pierre précieuse, la gemmothérapie utilise exclusivement les tissus embryonnaires frais des plantes, arbres et arbustes, c’est-à-dire les bourgeons, les jeunes pousses et les radicelles.
Les embryons, macérés dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine, servent à fabriquer des solutions dans lesquelles se concentrent les principes actifs des végétaux. On les nomme macérats. Leurs vertus thérapeutiques alléguées varient, évidemment, selon la plante dont ils proviennent : le cassis pour l’énergie, le sapin contre la toux, l’aubépine pour le coeur...
Selon la théorie, les bourgeons posséderaient certaines propriétés thérapeutiques supérieures à celles des diverses parties de la plante mature. Le bourgeon, étant un embryon, porterait en lui le potentiel de développement de la plante, un peu comme s’il était à la fois les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Il contient également de fortes concentrations d’éléments actifs comme des hormones, des oligo-éléments, des vitamines, des minéraux, etc.
Les adeptes de la gemmothérapie parlent de la « globalité » du bourgeon. Le tissu embryonnaire offrirait non seulement une teneur supérieure en composés actifs, mais un spectre d’action beaucoup plus vaste que chacune des parties de la plante prises isolément.
Par exemple, le bourgeon d’aubépine, une plante fréquemment utilisée en gemmothérapie, posséderait à la fois les propriétés du fruit (action sur le muscle cardiaque) et de la fleur (action sur le rythme cardiaque). Plus évocateur encore, le bourgeon de tilleul combinerait les vertus calmantes associées à la fleur de cet arbre, et les propriétés dépuratives et diurétiques de l’aubier, la partie tendre et blanchâtre qui se forme chaque année entre le bois dur et l’écorce.
Toutefois, cette « globalité » ne doit pas être érigée en règle absolue. Le bourgeon ne présenterait pas toujours toutes les propriétés de la plante. La croissance peut également jouer un rôle important, sinon essentiel, dans l’acquisition de certaines propriétés. Par exemple, le bourgeon de la framboise ne possède pas la forte teneur en vitamine C du fruit mûr
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Le macérat
Pour former le macérat, les bourgeons sont mis à macérer dans un mélange eau-glycérine-alcool pendant 21 jours, puis filtrés. La substance obtenue, appelée « macérat-mère », se compare à la teinture-mère, la base des solutions phytothérapeutiques.
Le macérat de bourgeons est cependant moins concentré que la teinture, avec une dilution de 1/20 plutôt que 1/10. On le consomme habituellement dilué dans un peu d’eau.
La posologie varie selon le produit. En général, on prend de 5 à 15 gouttes par jour (en une seule dose ou à raison de deux ou trois par jour).
La forme 1D
La forme 1D correspond à une solution dix fois plus diluée que le macérat original. De plus, la préparation de départ ne comprend pas d’eau. Les bourgeons sont mis à macérer dans l’alcool et la glycérine seulement, ce qui va à l’encontre des préceptes du Dr Henry voulant que l’eau soit essentielle à l’extraction des éléments actifs de la plante.
Bien qu’elle s’inspire de l’homéopathie, la préparation 1D n’est pas, à proprement parler, une solution homéopathique. D’une part, elle demeure relativement concentrée, c’est-à-dire qu’elle contient encore beaucoup d’éléments actifs et non pas seulement les simples « vibrations » propres aux solutions homéopathiques.
D’autre part, la fabrication de la 1D ne comporte normalement pas de dynamisation, le procédé d’agitation de la solution, essentiel à l’homéopathie.
Les contre-indications :
La gemmothérapie comporte quelques contre-indications et précautions, notamment en ce qui concerne les femmes enceintes. Au début de la grossesse, il est recommandé de se renseigner auprès d’un professionnel de santé avant de prendre des bourgeons.
Si vous prenez un traitement médical, il convient de s’assurer que les bourgeons n’interagissent pas avec.
Certains macérats ne sont pas destinés aux enfants. Leurs jeunes organismes ne présentent pas de signes d’usures ou d’engorgement nécessitant des actions de drainage et de régénération comme le propose la gemmothérapie. Il s’agit plutôt de soutenir la croissance et de les protéger contre les agressions extérieures (froid, virus, bactéries, allergies…)
Posologie :
La durée du traitement n’excède pas 3 semaines d’affilée.
Possibilité de prendre 1 semaine sur 2 pendant 6 semaines.
Le nombre de gouttes dépend de plusieurs facteurs, la méthode de fabrication, il faudra plus de gouttes pour la gemmothérapie, moins concentrée que le macérat (la phytembryothérapie) et l’âge du sujet :
- Gemmothérapie (1DH) : 50 à 100 gouttes mélangées dans l’eau par jour pour un adulte, et 1 goutte par kilo de poids de corps mélangée dans l’eau pour un enfant La prise peut se faire pendant 2 mois en respectant des arrêts
- Macérat : 7 à 14 gouttes mélangées dans l’eau par jour pour un adulte, en commençant à minima et augmenter au fil des jours la quantité, et 1 goutte mélangée dans l’eau par année d’âge et par jour chez l’enfant, en commençant à minima avec 1 goutte par jour et augmenter au fil des jours jusqu’au maxima